Présentation du Projet

Le projet Avaclim vise à créer les conditions nécessaires au déploiement de l’agroécologie en zone aride. Pour cela, le CARI, ONG porteur du projet et ses partenaires, se donnent trois ans, de 2020 à 2022. Des praticiens, agriculteurs et scientifiques étudient les initiatives agroécologiques de sept pays : Burkina Faso, Sénégal, Maroc, Ethiopie, Afrique du Sud, Brésil et Inde pour faire la promotion de l’agroécologie auprès des instances politiques de ces pays et des instances intergouvernementales.
L’agroécologie permet l’amélioration des productions agricoles par la valorisation des ressources naturelles locales et les savoir-faire traditionnels. Elle participe au maintien de la biodiversité et à la restauration des terres en zones arides dans ces régions généralement pauvres, où les contraintes physiques sont importantes. Elles sont particulièrement menacées par le réchauffement climatique et l’insécurité alimentaire.

Outre l'éradication de la pauvreté (SDG1), il est reconnu que l'agroécologie contribue à de nombreux autres objectifs de développement durable de l'Agenda 2030 ; la faim zéro (SDG2), la santé et le bien-être (SDG3), le travail décent et la croissance économique (SDO8), la consommation et la production responsables (SDG12), l'action climatique (SDG 13) et la vie sur terre (SDG 15).
Le projet Avaclim s’est développé sur le constat de lacunes fortes vis-à-vis des pratiques agroécologiques :
 Un manque de capitalisation des initiatives agroécologiques
Un manque d’investissement de l’agroécologie par les scientifiques, thématique qui reste plus largement soutenue par la société civile
Un manque de collaboration et d’échanges entre société civile et scientifiques
L’absence d’un référentiel validé scientifiquement sur les bénéfices de l’agroécologie et sur ses facteurs de succès de sa mise en place, sur lequel pourraient s’appuyer les décideurs (institutions internationales, bailleurs et politiques).
En conséquence, l’objectif d’Avaclim est de produire les connaissances nécessaires pour amener les décideurs politiques et parties prenantes des sept pays où se déroule le projet à prioriser et mettre en œuvre des systèmes agroécologiques dans les zones arides afin de soutenir la productivité des agro-écosystèmes pour la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance agricoles et réduire la dégradation de l'environnement et les émissions de GES (gaz à effets de serre).
Le projet bâtit un argumentaire fondé scientifiquement en collaboration avec les praticiens de l’agroécologie. 
Cet argumentaire est construit en deux étapes clés : le partage des connaissances acquises entre les praticiens eux-mêmes puis, l’évaluation multidimensionnelle de l’impact de ces initiatives par une méthode scientifique. 
Ses résultats sont ensuite portés au niveau politique, à l’échelle des pays mais aussi auprès des bailleurs et institutions internationales. Une large diffusion de ces résultats sera réalisée auprès des praticiens et accompagnateurs de l’agroécologie à travers le monde.
Le projet s’appuie sur plusieurs composantes :

1

Une capitalisation des différentes initiatives agroécologiques et la mise en lien des différents acteurs et praticiens de l’agroécologie
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2

L’évaluation de ces initiatives par un consortium de scientifiques, d’un point de vue agronomique et socio-économique, afin de créer un référentiel sur lequel les décideurs peuvent s’appuyer 
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3

Un plaidoyer auprès des acteurs politiques nationaux mais également auprès des bailleurs et institutions internationales 
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4

Une large diffusion des expériences existantes, d’une grille d’évaluation utilisable par tous et d’un référentiel scientifiquement validé.
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