Du 17 novembre au 3 décembre 2021, la coordinatrice du projet Avaclim au sein du CARI, Sara Moyret, a réalisé une mission au Brésil. Cette mission s’est réalisée avec le soutien de Paulo Pedro de Carvalho, qui travaille à Caatinga, l’organisation brésilienne partenaire du projet, et la participation active du réseau d’ONG et réseaux existants (IRPAA, ASA, Centre Sabia), d’universités (UFRPE) et de nombreuses communautés et agriculteurs.
L’objectif principal était de favoriser la connaissance mutuelle entre le CARI et Caatinga, en plus de faire un suivi des différentes activités en cours : l’animation de la communauté de pratique, l’évaluation de 2 parmi les 4 initiatives en cours d’évaluation, la préparation des activités de plaidoyer à venir pour l’année 2022 et les outils de communication à développer.
Ainsi, la mission a permis, entre temps d’échanges avec Caatinga, visites d’initiatives et rencontres de partenaires :
Outre ces activités qui permettent d’accompagner la mise en œuvre du projet, il en ressort que l’agroécologie dans le Nordeste brésilien a une ancienneté historique ; elle prend son origine dans les mouvements sociaux et de lutte pour une réforme agraire sociale. De par le réseau d’entraide existant entre les nombreuses institutions locales et régionales, il existe d'ores et déjà une forte communauté de pratiques qui permet un grand partage de connaissance et de préparation des activités de plaidoyer pour l’année 2022. Grâce à l’implication d'activistes féministes, comme la professeure Laeticia Jalil, le rôle des femmes dans l‘agroécologie est aujourd’hui à l’ordre du jour des échanges internationaux organisée dans le cadre du projet.
“Elle est également perçue comme un nouveau paradigme de réflexion sur le développement, prenant en compte la diversité des sujets (humains et non humains) directement impliqués dans ce processus, tels que les femmes, les jeunes, les peuples et communautés traditionnels, les peuples d'origine, les animaux et la nature.” Laeticia Jalil
Crédits photos: Sara Moyret